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La responsabilité partagée ou corresponsabilité, vitale pour la durabilité et la santé de nos relations

Photo du rédacteur: Julia TomasiniJulia Tomasini

Deux personnes se disputent vainement : L'un voit un 6 et l'autre un 9.

Nous connaissons l'expression "voir midi à sa porte"

C'est un fait avéré : chacun•e perçoit pleinement et quasi uniquement sa seule réalité.


En défendant notre point de vue, en tentant de prouver à l'autre qu'il a tort, en essayant de convaincre, nous tuons nos relations.


Malheureusement, énormément de liens périssent de cette façon. Les liens filiaux, les amours et les amitiés perdurent parce que l'un ou l'autre, ou les deux, renoncent à l'expression pure et authentique de leur être Essentiel animé de leurs sentiments et besoins par peur de se les voir démontés à grands coups d'arguments.


Comment se dire, se montrer, s'ouvrir, si la personne en face réfute, contredit et détruit la réalité présentée, et exposée, parfois du plus profond de la vulnérabilité ?


Oserait-on dire à un aveugle qu'il est de mauvaise foi de ne pas pouvoir lire une lettre posée devant lui?

Oserait-on dire à une femme enceinte qu'elle exagère parce qu'elle ne peut pas se pencher pour ramasser un objet au sol?

Oserait-on faire remarquer à un enfant qu'il est maladroit ?


C'est pourtant ce qu'il se passe tous les jours.

Tous les jours, nous commettons des agressions involontaires simplement par manque d'ouverture d'esprit, par manque de tolérance, et surtout par manque d'éducation relationnelle.


Ces exemples sont extrêmes. Mais ils sont bien représentatifs de ce que j'observe au cabinet et dans la vie quotidienne.


Les jugements tuent la relation. Mais ce qui l'achève, c'est de n'avoir aucune capacité à reconnaître, au sens de VOIR, PERCEVOIR et RESSENTIR notre propre responsabilité dans les conflits et les incompréhensions qui nous opposent.


Et pourtant il suffit d'une simple phrase pour créer plus de lien, davantage de partages, renforcer les connexions et surtout, faire grandir l'amour.


"Je suis désolé•e".


Mais encore faut-il du courage pour regarder nos propres failles, nos erreurs, nos propres fragilités et incapacités.


Nous n'avons pas été élevés dans ce sens.


Nous avons été élevés pour protéger nos égos et pour voir le monde scindé en deux parties : les gens bien et les gens mauvais.


En réalité, c'est une illusion aliénante.


Certains comportements sont bien-sûr inacceptables, mais charge à nous de poser nos limites ou de nous en éloigner.


Les personnes qui les commettent vivent dans leur réalité la même chose que nous : pour iels, nous sommes nous-mêmes dysfonctionnel•les. Mais dans cet état de fermeture d'esprit, tout le monde termine dans la case "méchant" "ennemi" et celle plus à la mode "pervers narcissique".


Si nous osions l'honnêteté envers nous-mêmes et les personnes avec lesquelles nous sommes en relation intime, nous pourrions nous ouvrir à d'autres réalités. Nous apprendrions et progresserions énormément. Nous ne ferions qu'élargir notre conception et compréhension des multiples perceptions des réalités existantes.


Dans les relations intimes, nous ferions grandir la confiance et l'amour. Et nous cesserions de nos sentir seul•es, isolé•es, incompris•es de toustes.


Un simple "Je suis désolé•e" répare, créé du lien et offre un espace sécurisant pour se dire, se confier, et laisse les cœurs et les esprits ouverts... et pour longtemps.


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JULIA TOMASINI

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